Publications – Signature de Raphaël Zarka le 28 septembre / Présentation de Corinne Rondeau le 12 octobre

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 […] Un skateur sur une œuvre d’art moderne, c’est encore une forme chorégraphique sur une forme sculpturale. L’abstraction géométrique augmentée d’une figure. La présence d’un corps humain sur une œuvre devenant de ce fait le socle temporaire d’une sculpture vivante.
Raphaël Zarka, extrait de Free Ride, skateboard, mécanique galiléenne et formes simples, éditions B42, Paris, 2011

Depuis une dizaine d’année, Raphaël Zarka collectionne les photographies de skateurs sur des œuvres d’art dans l’espace public, publiées dans des magazines ou sur des sites Internet consacrés au skateboard.

En 74 images, Riding Modern Art regroupe 48 sculpteurs et 66 skateurs documentés par 43 photographes aux quatre coins du monde.

Il s’agit pour Raphaël Zarka d’une réflexion sur la sculpture dans le cadre d’un questionnement plus général sur la notion d’espace public et des «pratiques d’espaces» des habitants, proche des réflexions de Michel de Certeau. Ces questions ont notamment été abordées par R. Zarka dans Free Ride publié aux éditions B42 en 2011.

Dix images manquent à cette collection, les sculpteurs ayant refusé la reproduction de leurs œuvres. Les espaces dédiés aux images correspondantes ont volontairement été laissés vacants dans l’espace du livre.

Présentation et dédicace en présence de l’artiste le 28 septembre 2017 à 19h
Librairie Petite Egypte
35 rue des Petits Carreaux
Paris (2e)

ou commande ici

 

 

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Corinne Rondeau
Chantal Akerman Passer la nuit

Quand il s’agit d’écrire sur Chantal Akerman, disparue le 5 octobre 2015, il faut se garder de s’en tenir à
« exil, juive, nomade, autobiographie, enfermement, suicide », dit Corinne Rondeau, qui n’a pas hésité à se risquer au ­chemin de l’artiste, un chemin de visages, de paysages, de voyages. De Saute ma ville (1968) à No Home movie (2015), de films en installations, d’écrits en entretiens, son livre suit une des œuvres les plus singulières des dernières décennies, une traversée ininterrompue du jour à la nuit et de jour en jour, jusqu’à l’invention de sa propre nuit, celle « où l’on verra dans le noir ».

Corinne Rondeau fait entendre sa voix depuis nombre d’années sur France Culture et écrit dans différentes revues d’esthétique. Elle a publié, entre autres, dans cette même collection Qui a peur de Susan Sontag ? (2014), inaugurant une série de portraits de femme.

Corinne Rondeau présentera son livre le 12 octobre 2017 à 18h30 à la Galerie Marian Goodman, rue du Temple, Paris (4e)