Raphaël Zarka – MRAC

Raphaël Zarka, Les formes du repos n°1, 2001. Tirage lightjet, 70 x 100 cm. Collection Fonds national d’art contemporain, Paris-La Défense. Courtesy de l’artiste et galerie Michel Rein, Paris.

Sur les 2 niveaux du musée, 2 formes obsédantes de Zarka, le rhombicuboctaèdre et les prismatiques, sont symboles d’une généalogie toute personnelle et motifs d’une retraduction de l’histoire de l’art. Issue des Formes du repos – objets/sculptures abandonnés, rejetés sur les rives d’un no man’s land esthétique, en stand by d’une renaissance – la #1 (rhombi), intrinsèquement occidentale est outil de relecture de l’Histoire, comme après un faux départ, sans nostalgie mais pour mieux oublier le postmodernisme. La #4, réincarnation de civilisation lointaine, est peut-être réactivée dans la seconde forme. Certains présupposent la sculpture naissant de la peinture, Les Prismatiques étant des combinaisons de clés de châssis agrandies démesurément ; parions que d’une « géométrie » naîtrait la figure…

Vues de salle, exposition Raphaël Zarka, 2013-2014, Musée régional d’art contemporain, Sérignan. Photo : J-P Planchon.

MRAC – Musée Régional d’Art Contemporain, Sérignan (34)
Raphaël Zarka. Jusqu’au 16 février 2014