Montpellier Danse – Conférence de presse Bilan, mardi 8 juillet

 

Bilan artistique et politique

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Cherchez l’erreur

Le Président de la Communauté d’Agglomération de Montpellier n’est pas venu, l’adjoint à la culture non plus.
Il ne s’est pas agi d’erreur ; il n’y avait pas d’annonce à faire devant témoins. On commence à décrypter la façon de faire du Président : il lance des idées de manière semi-officielle ; en fait il les teste. Une fois colportées, elles s’installent, floues, dans les esprits, avant d’être clairement ratifiées ou votées sans dialogue, concertation, consultation ni débat. Espérons qu’à l’image du projet rapidement bouclé, à ce jour, et aucunement questionné par la presse, du musée d’art contemporain, le festival Montpellier Danse ne se transforme en festival du menuet et de la sardane.
Bref, ambiance maussade, sur l’estrade mais aussi dans le parterre des journalistes. Les questions quoique légitimes furent peu pertinentes mais témoignaient d’une inquiétude sur l’avenir du festival (et de ses liens avec la prochaine direction du Centre chorégraphique) mais aussi d’une féroce curiosité sur le destin de son directeur. Ce dernier, toujours très habile et néanmoins sincère, avec l’assentiment de l’Etat et de la Région, défendit encore et toujours l’art et la création face à l’avancée vampirique du divertissement. Désabusé à propos de « l’affaire des intermittents », il semblait l’être aussi face à la Politeia Il y a d’autre amour à chercher que celui des politiques.
Etrangement, les minutes passaient, le temps se couvrait et Jean-Paul Montanari conclut sans esquisser la couleur de la prochaine édition. Il faisait gris ce matin.

Jean-Paul Guarino