Blanche comme la promesse d’une couleur, l’ivresse se répand : Marie-Antoinette est conduite à l’échafaud.
La liberté est opprimée au nom de la liberté : « l’éloquence est un assassinat ». Réflexions sur le procès de la reine par une femme, écrit anonyme féministe publié août 1793, est en fait de la plume de Madame de Staël. Elle y projette les mouvements passionnés de la barbarie : « Cette éloquence qui ne s’aide que de la menace, que ces serments qui ne promettent que la mort ». La Grande Peur s’empare des esprits. Ils saluent les fiacres occupés d’heureux ivrognes se promenant comme des vainqueurs.