Curiosités avant Montpellier Danse et Yan Pei-Ming au Crac à Sète

montre

Plus que quelques jours – jusqu’au 3 juin – pour aller à l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes découvrir la passionnante et jubilatoire présentation d’un extrait des Archives modernes de Christian Besson.

Sous le nom de « Anthropologie de la montre », soit, une approche qui déplace la question de l’exposition du champ strictement artistique vers une problématique plus large des modalités d’apparition et de monstration du visible, Il s’agit tout d’abord de faire éclater le cadre européo-centré de l’exposition au profit d’un comparatisme décomplexé, n’ayant peur ni des anachronismes ni des rapprochements entre cultures tenues pour incomparables.
Nous n’avons traité dans cette exposition que les deux premiers chapitres de notre programme. Un premier s‘appuie sur des variantes linguistiques autour des mots « expositions » ou « monstration », un second explore plus particulièrement l’idée de dispositif.
Partant de la réflexion conduite dans le cadre de cette invitation, les étudiants ont réalisé une collecte de documents orientée tant vers la culture visuelle que vers l’anthropologie – chacun s’emparant en la matière du sujet de son choix, augmentant ainsi la documentation des Archives modernes.

 

dossier de presse guillaume

Vendredi 3 juin à 18h30, vernissage de l’exposition « Loisirs créatifs » – visible jusqu’au 17 juillet – de Guillaume Poulain à la Chapelle du Quartier-Haut à Sète.

« L’exposition Loisirs créatifs  présente des travaux récents, ou présentés pour la première fois. Elle propose une manière – la mienne – de faire de l’art, c’est à dire de considérer ce qu’est l’art. Une sorte de bricolage joyeux et précis qui joue avec nos valeurs, avec les critères qui nous amènent à penser que telle choses est importante, ou non. Il y a des formes qui paraissent bien faites, d’autres mal faites, des séduisantes, des petites, des grandes, du gâteau, de la mousse, du feutre effaçable et beaucoup de plastique.
Ici, contrairement à notre habitude, les apparences correspondent souvent à la réalité de ce que sont les choses. C’est plutôt une autre manière de les considérer qui est proposée.
Tout cela dans une certaine bonne humeur critique.
Dans un cadre sérieux je joue, et vice versa. »  Guillaume Poulain

 

 

Nowhere

« Une sorte de chapelle païenne où la vie et la musique peuvent, peut-être, finalement, devenir une seule chose ». C’est ainsi que Marino Formenti décrit son projet « Nowhere ».

A Montpellier, la performance de Marino Formenti – programmée par hTh – sera ouverte au public du 11 au 18 juin de 10h à 22h non stop dans les anciens locaux d’Epitech au 16 Boulevard du Jeu de Paume.
Les activités du pianiste et chef d’orchestre Marino Formenti se résument à jouer du piano et assurer ses besoins vitaux : manger, dormir, aller aux toilettes. Le public est invité à rester, écouter ou pas, lire, dormir, à aller et venir voire revenir et percevoir enfin la musique d’après une nouvelle perspective. Ce Nowhere est un non-lieu au centre de la ville, à la fois privé et public, où l’habituelle division entre scène et vie est abandonnée, tout comme les conventions d’usages du concert, du temps, de la relation et de l’écoute.

 

 

ian

Jeudi 23 juin, début du Festival Montpellier Danse où il faudra être curieux et ne pas craindre d’approcher nombre de chorégraphes, notamment originaires de pays dits méditerranéens, jamais venus à Montpellier. Des artistes déjà repérés voire reconnus pour certains sont également au programme bien évidemment. Si nous pouvons parier sur une belle pièce de Christian Rizzo, nous sommes aussi impatients de découvrir les créations de Radhouane El Meddeb et de Dimitris Papaioannou. Mais comme pour chaque édition, impossible de savoir d’où viendront les surprises.
Le site web du festival, richement nourri, déroule toute la programmation de la manifestation qui s’étendra jusqu’au 9 juillet.

 

 

Ming

« Ruines du temps réel » présente – au Crac à Sète, jusqu’au 25 septembre – la période la plus récente du travail de Yan Pei-Ming : des œuvres réalisées spécialement pour le projet avec un choix de peintures entre portraits, paysages, peintures d’histoire et histoires de peinture.
Au lycée Charles de Gaulle, trois peintures murales, monumentales et récemment restaurées, sont à nouveau visibles. Ces trois peintures, réalisées in situ l’été 1988 lors de sa résidence d’artiste à la Villa Saint Clair de Sète, sont représentatives de la première période de son parcours et sont ses seules peintures murales à ce jour ; Yan Pei-Ming les recouvrant habituellement et les faisant ainsi disparaître à peine nées. D’un lieu à l’autre, l’occasion d’être donc témoin de la croisée de deux périodes clés du travail de l’artiste.

Inauguration de la Restauration de la Salle Yan Pei-Ming au Lycée Charles de Gaulle à Sète le jeudi 30 juin à 17h, suivie du vernissage de l’exposition « Ruines du temps réel » au Centre Régional d’Art Contemporain à 19h.