Lundi 18 mars 2019, 11 heures à l’Hôtel de Montpellier Métropole, pour la conférence de presse dévoilant le programme de la 39e édition du Festival Montpellier Danse, c’est complet. Tout le monde est là. Il a même fallu rajouter des sièges.
Face aux journalistes, tout le monde est là. A table, de gauche à gauche, Bernard Travier, délégué à la culture à Montpellier Métropole, Patrick Malavieille, président du conseil d’administration de Montpellier Danse, Jean-Paul Montanari puis Philippe Saurel que l’on ne présente plus, tant l’un que l’autre, Laurent Roturier, directeur de la Drac Occitanie, Gisèle Depuccio, dévouée directrice adjointe de Montanari et enfin Christian Depraz, représentant le tiède engagement de la Région Occitanie.
Face à cet aréopage des politiques culturelles, dans la salle côté journalistes, tout le monde est là aussi : quelques élus mais aussi Fabrice Manuel, directeur général adjoint du département Culture et Sport à la Ville et Métropole de Montpellier, Jean-Louis Sautreau, directeur de la Culture et du Patrimoine à la Ville et Métropole de Montpellier et, enfin, versant acteurs culturels, Christian Rizzo, directeur du Centre chorégraphique de Montpellier, Jean Varela, directeur du Printemps des Comédiens et le duo Nathalie Garraud et Olivier Saccomano du Théâtre des 13 Vents – Centre dramatique national de Montpellier. Ouf !
Comme à l’accoutumée, chacun à son tour, prit la parole, sur l’invitation d’un Saurel détendu et même de bonne humeur, préférant un « on ne va quand même pas se friter avec la culture », à un possible dérapage. Ça s’est beaucoup mercier et remercier et le message a bien été envoyé : une fois tout le monde bien recadré, tout est au mieux dans le meilleur des mondes des rangs serrés du bataillon des arts vivants, surtout à 1 an des élections municipales. On arriva alors à « l’artistique », Jean-Paul Montanari déroulant enfin le programme du prochain Festival, riche de 13 créations.
On a très envie de voir, en soirée d’ouverture le 22 juin au Domaine d’O, « une maison » de Christian Rizzo, la dernière création de Miguel Gutierrez, la jubilatoire journée consacrée à Merce Cunningham, la première française de Stephen Petronio Company, la création de Jefta van Dinther, celle de William Forsythe et celle de Boris Charmatz et enfin, en conclusion au Corum les 5 et 6 juillet, « Les six concertos brandebourgeois » de Anne Teresa De Keersmaeker. On se risquera néanmoins à découvrir aussi quelques autres spectacles où nous irons à l’instinct ou en suite au moindre flatteur bouche-à-oreille…
Tout est sur www.montpellierdanse.com et nous y reviendrons.
Cette 39e édition présentée, il fallait bien évoquer la 40e et la 41e et les suivantes.
En 2020 ce sera donc la 40e du Festival et la dernière de Jean-Paul Montanari. Ça c’est ce qui avait été annoncé l’an dernier. Mais 2020 étant aussi l’année des élections municipales et donc de toute éventualité, si annonce il y aura elle se fera en son temps et si Philippe Saurel sera toujours en mesure de gouverner, en accord et avec l’expertise de Jean-Paul Montanari, seront étudiées les réponses à l’appel à projet dont le lancement serait alors envisagé. Cela prendra bien le temps de préparer l’édition de 2021… On notera l’idée d’un appel à projet et non pas à candidature. Il semblerait y avoir plus de curiosité, voire d’attente, pour de « nouvelles formes » que pour de nouveaux noms. Une fois de plus est vérifié que pour que les choses changent, il faut d’abord qu’elles s’arrêtent.
Jean-Paul Guarino